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Don d'organe : le principe du consentement présumé

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La loi Caillavet de 1976 sur le don d'organes fixait les règles encadrant le prélèvement d’organes humains en vue d’une greffe, dans le but de sauver des vies. Malgré cela, le nombre de donneurs est encore inférieur aux besoins. C'est pourquoi, à compter du 1er janvier 2017, les règles relatives aux refus évoluent, faisant en sorte qu'on soit tous donneurs d'organe à moins d'avoir exprimé notre désaccord. Le but étant aussi de mieux prendre en compte la volonté du défunt.

Le principe du consentement présumé

Selon le principe du consentement présumé, nous sommes tous donneurs d'organes potentiels sauf si nous avons exprimé notre refus. Pour s'opposer au don d'organes, le principal moyen consiste à s'enregistrer sur le registre national du refus. Cet enregistrement peut se faire via internet depuis le 1er janvier 2017, en joignant une copie de pièce d’identité, alors qu'auparavant il fallait un formulaire papier.

Comme ce n'est pas obligatoire, dans le cas où la personne décédée n'est pas inscrite sur ce registre, les proches sont systématiquement consultés pour connaître la volonté du défunt. En 2015, dans 32,5 % des cas, la famille refuse le don à la place de la personne concernée.

Rappelons que finalement, peu de décès peuvent donner lieu à un don d'organes car il faut que les parties du corps à prélever (foie, poumon, cœur, cornée…) soient en bon état, ce qui n'est pas toujours le cas, loin de là. Les cas de mort cérébrale ou d'une partie des arrêts cardiaques sont l'idéal.

Publié le 04/01/2017

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